วันจันทร์ที่ 2 กรกฎาคม พ.ศ. 2550

Mini Cooper




Mini2
Lancée en 2001, la nouvelle version de Mini (souvent dénommée Mini2) est conçue par BMW.

Elle est construite dans la même usine de Cowley à Oxford (Royaume-Uni), celle qui fabriquait les premières Mini Morris. Le moteur 1,6 l des versions essence est produit par Daimler Chrysler au Brésil.

Le style retenu est astucieusement évocateur du profil de l’originale (Mini1) bien que les nouvelles dimensions aient été fortement accrues : plus 60 cm en longueur, plus 27 cm en largeur. La puissance des moteurs s'est fortement accrue, mais le poids a lui aussi suivi la même pente et dépasse nettement la tonne (soit près du double de la version originelle).


Elle est disponible en quatre versions : MINI One, MINI One D (avec un moteur diesel Toyota), MINI Cooper et MINI Cooper S (disposant d'un compresseur)

Un modèle décapotable, « le Cabrio », est apparu en 2004. Il existe aussi des versions « extra large » (à la manière de la voiture du loup de Tex Avery).

La boîte automatique, de type CVT avec six vitesses factices, est disponible sur les trois motorisations essence, issues d'un même bloc de 1,6 l : la One, d'une puissance de 90 ch, la Cooper, de 115 ch et la Cooper S, de 170 ch (initialement 163 ch). La version diesel, la One D, uniquement équipée d'une boîte manuelle, délivre d'abord 75 ch, puis 88 ch.


La Mini dispose d'une déclinaison très sportive, la Cooper S John Cooper Works (préparateur dont les modifications sont garanties par BMW et son réseau), reposant toujours avec le petit moteur 1,6L à compresseur poussé à 210 ch. Elle peut disposer de personnalisations intérieures et extérieures très spécifiques. Ses suspensions durcies sont souvent qualifées de « bouts de bois », elle sont calibrées pour la piste plus que pour la route.

En octobre 2005, trois séries limitées luxueuses ont été lancées : MINI Seven (Mini One), MINI Park Lane (Mini Cooper) et MINI Checkmate (Mini Cooper S).

Le succès phénoménal de la Mini2 a été étudié par toutes les grandes marques automobiles mondiales. Partant d'une production devenue confidentielle (les Mini1 étaient en perdition au tournant du millénaire), BMW a réussi à vendre plus de 800.000 exemplaires en version Mini2. Est-ce grâce à sa qualité de finition (meilleure que celle de ses principaux concurrents), à ses qualités dynamiques (les roues déportées aux 4 coins, l'« effet kart » en virage) ou à sa liste d'options très fournie ? L'image positive dégagée par ce petit véhicule permet, semble-t-il, aux clients de passer outre son petit coffre, sa présentation marginale, son prix exclusif, son manque relatif de confort et sa consommation peu raisonnable.

Par ailleurs, BMW ayant conçu rapidement la Mini2 (pour maintenir la production de l'usine anglaise et éviter de faire sombrer Mini avec la marque Rover), de nombreux points de conception avaient été initialement négligés

Mini3
Une nouvelle version de Mini (dite Mini3) a été finalement lancée fin 2006. Les premières versions disponibles furent la Cooper S (175 ch) et la Cooper (120ch). Suivent, début 2007, les Mini One (95 cv) et Mini One D (110 cv). Seuls les connaisseurs peuvent distinguer la Mini2 et la Mini3 d'un coup d'oeil. Pourtant, BMW n'a pas fait dans la réutilisabilité, seuls le toit et le pare-brise seraient identiques avec la Mini2. La prise d'air sur le capot de la Cooper S est maintenue (elle est apparue sur les Mini2 Cooper S) mais elle ne fait que dégrader l'aérodynamisme car elle est obstruée dans les versions actuellement commercialisées !


L'intérieur est une évolution de celui de la Mini2. Le tachymètre posé au centre du tableau de bord est devenu gigantesque (sans doute pour pouvoir loger l'option GPS qui dispose maintenant d'un écran plus important). Si la qualité des matériaux utilisés semble en hausse par rapport à la version précédente, l'ergonomie reste encore spéciale. Les places arrières offrent un espace limité pour les jambes (sauf si le siège avant est très avancé), ce n'est pas une surprise, mais la hauteur entre l'assise et le toit de la voiture est plutôt bonne (les grands ne se cognent pas la tête). En bref, la Mini n'est toujours pas une « voiture à vivre » pour reprendre un slogan Renault, elle se prend comme elle est, avec ses originalités (comme les interrupteurs chromés type « aviation » par exemple), son style voyant, ses lacunes d'équipement (pas de manomètre pour surveiller la surpression du turbo dans la Cooper S entre autre, même en option). A noter, une option d'ambiance d'éclairage intérieur pouvant passer dans différentes teintes suivant l'humeur ! La fameuse liste des options (imbattable dans sa catégorie de véhicule) en comporte de nombreuses qui seraient du plus mauvais goût dans une autre voiture (excès de chrome par exemple), mais dans une Mini...

La direction des Mini3 est entièrement électrique (solution provenant de l'équipementier japonais JTEKT). Le moteur d'assistance ne fait pas appel à une assistance hydraulique (plus encombrante, plus lourde et nécessitant la surveillance de la qualité du fluide). Cette gestion est asservie par la vitesse du véhicule mesurée en sortie de boîte de vitesse. Cette assistance est discrète dès que la voiture roule, ce qui évite l'impression de direction molle particulièrement inadaptée sur les véhicules sportifs, de plus certaines stratégies s'activant sous certaines conditions (vitesse volant, accélération...) permettent un ressenti volant proche de celui d'une direction sans assistance. A noter, la colonne de direction est réglable en hauteur et en profondeur (à voir si ce sera aussi le cas des versions One) ce qui n'est pas toujours le cas dans les petits véhicules de ville.

L'accélérateur est « électrique ». Sa sensibilité semble correctement réglée par défaut.

Les moteurs essence des Cooper et Cooper S ont, quant à eux, été complètement revus (seule la cylindrée ne change pas). Ils sont maintenant le fruit d'un travail conjoint entre BMW (ingénierie) et Peugeot (production). Ces moteurs sont équipés d'un carter semelle et d'une pompe à huile performante (à débit variable en fonction de la pression) généralement installé dans les moteurs sportifs de haut de gamme. De même la pompe à eau, avec son mécanisme de débrayage, marque la volonté de BMW de doter la petite Mini d'un « bouilleur » performant. Le résultat est très probant, le couple est particulièrement élevé dans la version Cooper S ce qui permet de réaliser des accélérations dignes de véhicules de catégories supérieures (on la compare souvent aux Golf GTi ou Clio RS par exemple). Le bruit reste soigné même si certains regrettent déjà le sifflement de perceuse du compresseur des Mini2 Cooper S (exemple de son d'une Mini3 Cooper S).

La version sportive (Cooper S) repose maintenant sur un turbocompresseur (à la place du compresseur de la Mini2 Cooper S) avec une fonction d'overboost, le couple passe rapidement de 240Nm à 260 Nm en appuyant brutalement à fond sur l'accélérateur et permet de meilleures accélérations (par surpression du tubocompresseur). Le moteur est dimensionné pour cette brutalité, par exemple, les soupapes sont remplies de sodium (technique fréquente dans les moteurs turbocompressés). Il est possible de sélectionner, en option, un différentiel à glissement limité (taré à 25%, piloté par le couple, l'écart de couple entre les deux demi arbres avants ne peut pas dépasser 75%), il peut résoudre certains problèmes de motricité notamment en sortie de virage, mais attention au coup de volant nécessaire pour rattraper son effet ! L'injection est directe et haute pression. Cette version peut être conçue avec un chassis sport (rafermissement des suspensions) et dispose d'une option (déconnectable) pour rendre la direction plus ferme et l'accélérateur plus sensible. La Cooper S procure de vraies sensations de conduite sportive, en particulier, elle dispose de très bonnes aptitudes à passer les virages (l'« effet kart » de la Mini2 est bien conservé). A noter que la boîte de vitesse (réalisée par Getrag) est très bien étagée, les performances en accélération sont bonnes tout en préservant un 6ème rapport suffisamment long pour conserver un régime moteur supportable pour les longs trajets sur autoroute (à 130 km/h). Les reprises sont meilleures qu'avec la Mini2 Cooper S, le turbo et l'injection directe haute pression font leur effet. Toutefois, certains reprochent à ce moteur turbo de « ne plus rien avoir » après 5500 tr/min. Mais la future version musclée de John Cooper Works (le préparateur « maison ») pourrait bien changer cela, en effet, la solution existe : BMW fabrique déjà des moteurs turbo à plus haut régime max (pour la série 3 notamment). Seuls les freins, traditionnelle faiblesse de BMW sur presque toute sa gamme, restent un cran en dessous. Ils manquent d'endurance en conduite très musclée. Mais il semble que John Cooper Works (encore une fois) ait une option améliorant ce point faible.

La version Cooper dispose d'un moteur 16 soupapes atmosphérique sophistiqué, notamment, le traditionnel papillon de gaz a été remplacé par une technologie pointue d'admission dite Valvetronic chez BMW, les arbres à cames d'admission et d'échappement sont tous les deux à calage variable et l'injection est multipoint. Toutefois, cette version manque de « nerfs » à bas régime. Il faut vraiment la pousser dans les tours pour qu'elle montre sa nervosité.

La Mini One se contente d'un petit 1,4 L à puissance contenue, seulement 95 cv. La version diesel, la Mini One D passe de 88 cv, sur la Mini2, à 110 cv. C'est un moteur Diesel Peugeot de 1,6 L en version HDI.

La bonne surprise est que cette petite voiture, putôt assez gourmande en carburant dans sa version Mini2, devient plutôt une « bonne élève » (environ 20% de baisse de consommation pour les Cooper et Cooper S). BMW sort du lot, en effet, la hausse régulière de consommation à chaque changement de modèle est un très gros point faible de la concurrence (le poids de leurs modèles diverge). Il est à noter que les masses non suspendues (très importantes pour la tenue de route) sont plus légères qu'avant, notamment grâce à l'utilisation partielle de pièces en aluminium.

La Mini3 reste une petite voiture même si ses cotes ont légèrement augmenté par rapport à une Mini2. Le confort est plutôt un peu meilleur que celui d'une Mini2 (ce n'est pas une référence de grand confort, de plus attention aux options qui dégradent le confort, grandes roues de 17 pouces, châssis sport). Le coffre reste, quant à lui, un des plus petit de la catégorie des citadines : seulement 160 l, juste 10 l de plus qu'une Smart Fortwo ! Tout cela contribue finalement à l'image décalée de cette petite citadine hors norme.



Histoire
1959 : conception très innovante pour l'époque (moteur transversal très compact, suspensions très originales, roues de petite taille, etc.) par Alec Issigonis pour British Motor Corporation (BMC)

Entre 1961 et 1969 il y eut aussi une version de la Mini produite avec un coffre plus grand nommée soit la Wolseley Hornet (reprenant le nom d’une voiture de sport des années 1930) et la Riley Elf. La Mini elle même pouvait être achetée dans plusieurs style de carrosserie - l’ordinaire deux portes, un break avec l’arrière s’ouvrant comme des portes de grange et une version avec un extérieur en bois similaire à celui de la Morris Minor.
Les années 1960 fut la période glorieuse avec des achats bien mis en scène par des vedettes, des victoires de la Mini Cooper en rallyes mais elle ne fut pas profitable à cause de méthodes de fabrication périmées nécessitant beaucoup de ressources humaines (pas de robot).
1968 BMC, Standard-Triumph et Rover fusionnent et forment le groupe British Leyland
En 1970, un redesign fut effectué, la Mini Clubman.
La production totale fut de 5,3 millions.
En 1994 sous Bernd Pischetsrieder, BMW prit le contrôle du successeur de British Leyland le Groupe Rover. Mais, en 2000, Rover continuait à faire des pertes colossales. BMW décida de céder presque toute l’entreprise à Phoenix, une nouvelle société britannique et Land Rover à Ford ; BMW garda la marque Mini et vend maintenant une toute nouvelle version.

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