วันพฤหัสบดีที่ 17 มกราคม พ.ศ. 2551

Pirate



Le mot pirate vient du mot grec πειρατης qui vient à son tour du verbe πειραω signifiant « s'efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l'aventure ».

Un pirate est une personne qui pratique la piraterie. La piraterie est la pratique, aussi vieille que la navigation, qui a pour objet l'attaque d'une embarcation dans le but de voler son chargement, et parfois le bateau tout entier. Cependant, les pirates ne se limitaient pas seulement aux autres bateaux mais parfois attaquaient des petites villes côtières. Le mot « pirate » est rattaché aux actions en mer sans l'aval d'une nation souveraine, contrairement aux corsaires, capitaines d'embarcation privée travaillant pour le compte d'une nation ou d'une personne importante dans la société. La piraterie maritime connut son apogée durant le XVIIIe siècle puis a peu à peu disparu, dû au pouvoir grandissant des nations sur toutes les régions du monde. Beaucoup d'anarchistes se sont inspiré de la philosophie des pirates qui consistait à s'exiler de toute nation afin de mener une vie plus libre.

Malgré son origine maritime, le mot pirate est mentionné dans des contextes différents, tels que les « pirates de la route », que l'on appelait autrefois « voleurs de grand chemin ».

Par glissement sémantique, un pirate informatique désigne un individu s'adonnant à des détournements de fonds effectués par Internet, ou des copies d'œuvres sans respecter le droit d'auteur ou le copyright. Il en existe d'autres formes plus crapuleuses comme l'hameçonnage, qui consiste à usurper une identité, le plus souvent corporative.

On parle parfois de pirates dans le cas d'actes politiques et terroristes : c'est le cas des pirates de l'air. Toutefois, il s'agit ici d'une déformation du sens de pirate : l'absence de l'intérêt lucratif d'une action terroriste fait que l'on ne peut pas réellement lier ces malfaiteurs aux véritables pirates.

Historique de la piraterie maritime
La piraterie est un corollaire du commerce maritime et existait déjà dans l'Antiquité. Toutes les civilisations anciennes ayant possédé une marine l'ont pratiquée, les Phéniciens comme les Mycéniens.

Jules César eut lui-même à pâtir de l'activité des pirates. Lors d'un voyage vers l'Orient entre les années 75 av. J.-C. et 74 av. J.-C., il fut capturé par ceux-ci, à hauteur de l'île de Pharmacuse, à proximité de la ville de Milet en Asie Mineure. Dès sa libération contre rançon, il entreprit de se venger. Après avoir réuni en toute hâte une flottille, il surprit et captura les pirates qu'il fit exécuter par la suite. Pompée se rendit célèbre en nettoyant la Méditerranée des pirates ciliciens.

Organisation sociale
Les pirates des siècles passés sont imaginés menant une vie romantique de rebelles intelligents et rusés, agissant en groupe en dehors de la vie régie par les lois et les obligations, telle que nous la connaissons aujourd'hui. En réalité, peu de pirates mangeaient à leur faim ou devenaient riches, la plupart sont morts jeunes, car les provisions emportées étaient infestées de rats et d'autres petites bêtes.

Toutefois, certains aspects de l'organisation des pirates sont surprenants. Contrairement aux sociétés occidentales de l'époque, de nombreux clans de pirates fonctionnaient comme des démocraties limitées : on élisait et remplaçait les dirigeants, par exemple. Le capitaine d'un bateau pirate était souvent un combattant féroce en qui l'équipage avait confiance, plutôt qu'un chef autoritaire issu d'une élite aristocratique. C'était souvent le maître de timonerie, surnommé « le second » ou « le bosco », qui était responsable de l'équipage et qui était chargé de faire régner l'ordre jour après jour, sauf pendant les batailles où c'est le capitaine qui donnait les ordres.

De nombreux groupes de pirates partageaient tout le butin qu'ils obtenaient, en suivant un schéma plutôt compliqué dans lequel chaque homme recevait la part qui lui était réservée. Les pirates blessés au cours d'une bataille recevaient même parfois une prime spéciale. De plus, plusieurs ouvrages relatent le rapport de force très juste entre le capitaine d'un navire et les autres lors d'une victoire. En effet, le butin était partagé de manière à ce que le capitaine reçoive autant que les autres, tout au plus 1,5 fois ou deux fois plus que les autres, mais jamais plus[1].

Les pirates avaient choisi d'être bannis des sociétés traditionnelles, notamment parce que la vie de marin était particulièrement pénible, dangereuse et que la discipline à bord était particulièrement dure. Nombres de marins n'avaient pas réellement choisi ce métier, soit qu'ils aient été vendus comme mousses à un capitaine, ou qu'ils aient été enrôlés de force par la presse, un système largement employé par les Britanniques. Il arrivait souvent qu'ils libèrent des esclaves trouvés dans les navires capturés, les incorporant à leur équipage ou les déposant à terre.

Cependant, ces pratiques égalitaires ne se limitaient qu'à très peu des aspects de la vie des pirates, et n'atténuaient pas réellement la rudesse de leur mode de vie.


Stéréotypes sur les pirates
Le pirate est souvent dépeint avec une balafre au visage, borgne avec un cache sur l'œil, et amputé d'une main, remplacée par un crochet. Il a aussi souvent perdu une jambe à cause de la gangrène ou d'un boulet, et s'appuie alors sur une jambe de bois.
Tout au début, chaque bateau de pirates avait son propre drapeau, et les victimes ne savaient pas ce que cela voulait dire. Peu à peu, les drapeaux sont devenus généraux et ils avaient chacun une signification différente.
Les pirates utilisent un drapeau noir représentant des ossements humains (comme le Jolly Roger et ses dérivés), car ils sont réputés pour ne pas faire de prisonniers.
Les pirates cachent leur trésor sur une île et ils marquent son emplacement sur une carte au trésor.
Les pirates sont souvent accompagnés d'un perroquet.
Le capitaine est un homme avare, cruel et méchant qui rafle la majorité du butin.

1 ความคิดเห็น:

+__+seawhuyee +__+ กล่าวว่า...

แย้


ไปตอบแบบสำรวจด้วย

ด่วน !!!