วันอังคารที่ 29 พฤษภาคม พ.ศ. 2550

Arts in France



Le mot art vient du latin ars (habileté, métier, connaissance technique). Le terme grec équivalent, techne (τεχνη), a évolué dans un sens différent, ne conservant que le sens de technique. On retrouve ici la classique évolution littéraire des racines latines et scientifique des racines grecques. C'est malgré tout et dans les deux sens: l'ensemble des gestes précis concernant une pratique maîtrisée entre la science théorique et la pratique spontanée, autant pour l'art de la menuiserie que pour les Beaux-Arts.

Philosophiquement, l'art se définit par sa dimension esthétique : il est une création d'œuvres visant à susciter une appréciation esthétique positive, c'est-à-dire à plaire et à toucher la sensibilité par leur seule forme, par leur seule apparence.

L'art est le propre de l'homme, ce "je-ne-sais-quoi" qui le distingue radicalement de l'animal, fût-ce ce chimpanzé avec lequel il partage 99% de ses gènes. L'art est l'expression de l'aspiration à l'absolu de l'homme, de sa connaissance intuitive de l'absolu, de son désir de transcendance, parce qu'il est aspiration et sens du Beau qui est aussi le Bien.



sculpture antique : la Victoire de Samothrace, exposée au Louvre, France.


Une forme d'interaction et d'échange
Aujourd'hui, l’art établit une relation qui permet d’englober dans une même interaction, dans un même échange, une œuvre, son créateur et le récepteur, le destinataire de cette œuvre (spectateur, auditeur…). Les différentes formes que peuvent revêtir cette médiation concrétisent certaines relations entre l’homme et la nature, c’est-à-dire entre un esprit humain et son environnement. Une pensée à la fois consciente et inconsciente, individuelle et collective, un esprit libre et imaginatif communique avec le monde extérieur. Hegel, dans son Esthétique, a tenté de définir la transcendance de cette relation en posant a priori, que : « Le beau artistique est plus élevé que le beau dans la nature [puisqu’il] dégage des formes illusoires et mensongères de ce monde imparfait et instable la vérité contenue dans les apparences, pour la doter d’une réalité plus haute créée par l’esprit lui-même. »

Chercher la vérité derrière l’apparence. Peut-on envisager finalité plus captivante ? L’art devient alors le prolongement de l’action. Cette philosophie de l’action, développée notamment par Hannah Arendt, émerge quand le geste artistique devient l’expérience d’une relation particulière. Aussi l’art ne cherche-t-il pas à imiter ou à reproduire, mais à traduire une réalité métasensible. Il peut alors faire poindre le spirituel dans le champ de l’expérience commune.

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