วันอาทิตย์ที่ 27 มกราคม พ.ศ. 2551

Coca-Cola



Le Coca-Cola est une marque commerciale déposée en 1893 d'un soda (boisson gazeuse sucrée), née aux États-Unis. La forme de la bouteille elle-même a été déposée en 1960. Le Coca-Cola est un des symboles forts des États-Unis dans le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Il tire son nom de sa première composition : la feuille de coca et l'utilisation de noix de cola, la boisson était alors vendue par son inventeur le docteur Pemberton, comme remède miraculeux (elle n'était pas encore dans la mythique bouteille).

Ses principaux concurrents sur le marché mondial sont les sodas au cola des mutltinationales Pepsi-Cola et Virgin Cola, et il existe de nombreux autres concurrents locaux selon les pays ou en produits libres dans les chaines de supermarchés, hypermarchés et superettes. D'autres colas sont fabriqués sur la base de la recette OpenCola, sous licence GPL[1]. On trouve aussi des altercolas


Historique
La Coca-Cola Company est devenue une entreprise dès 1892.

Le Coca-Cola a été inventé par John Pemberton en 1886. Il est possible qu'il se soit inspiré de la recette du vin Mariani, un mélange de vin de Bordeaux et de feuille de coca créé par le chimiste français d'origine corse Angelo Mariani en 1863. Les premières ventes ont lieu à Atlanta le 8 mai 1886. Les huit premiers mois, une moyenne de treize verres vendus par jour est atteinte.

En 1887, le produit est racheté à Pemberton pour 2 300 dollars par l'homme d'affaire Asa Griggs Candler qui, à l'aide d'une campagne marketing intense va donner son essor à la boisson.

Le Coca-Cola est également défini par la célèbre « bouteille à contours », créée en 1915 par Alex Samuelson. Cependant, la bouteille à contours avec l'imprimé « Coca-Cola » n'est reconnue comme une propre marque commerciale par l'Office américain des brevets qu'en 1960.

La boisson et ses campagnes publicitaires ont eu un impact significatif sur la culture américaine. On dit souvent que la société a créé l'image moderne du Père Noël sous les traits d'un vieil homme habillé en rouge et blanc, autrefois vert plutôt que rouge. Toutefois, si les campagnes publicitaires d'hiver dans les années 1930 ont repris cette image, le personnage était déjà connu auparavant[2]. Les campagnes publicitaires montrant des pin-up ont aussi beaucoup alimenté l'imagerie américaine grâce à des contributions d'artistes tels que Bradshaw Crandell ou Gil Elvgren.

D'autre part, Coca-Cola a compris très tôt les retombées médiatiques qu'elle pouvait tirer des événements sportifs. Elle est présente sur les jeux Olympiques depuis les jeux Olympiques d'été de 1928[réf. nécessaire] (dont ceux de 1936 organisés par le IIIe Reich). Cette qualité de partenaire historique du mouvement olympique n'est sans doute pas innocente dans le choix de la ville d'Atlanta pour l'organisation des jeux Olympiques d'été de 1996. Coca-Cola est aujourd'hui partenaire des principaux événements sportifs (Jeux Olympiques, Coupe du monde de football, Tour de France...)

Dans les années 1980, Coca-Cola annonce modifier définitivement la formule utilisée pour la fabrication de sa boisson. L'origine de cette décision serait des tests en aveugle montrant que les gens préfèrent la boisson concurrente Pepsi. Le Pepsi utilise plus d'essence de citron, moins d'essence d'orange et la vanilline à la place de la vanille[réf. nécessaire]. Le nouveau Coca-Cola, nommé New Coke aux États-Unis, est testé en aveugle et se trouve préféré à la recette originelle.[3]

Malgré ces tests concluants et une très grosse campagne publicitaire, la nouvelle recette est un fiasco commercial. Le 10 juillet 1985, la société se voit forcée de revenir sur ses pas et relance l'ancienne formule sous le nom de Coca-Cola Classic (en fait, le Classic utilise du sucre de maïs au lieu du sucre de canne du Coca-Cola d'origine, mais cela ne doit pas en principe intervenir sur le goût du produit). Le résultat a été surprenant : les ventes totales des deux Coca-Cola ont été plus fortes après cette recommercialisation.

Parce qu'une stratégie d'évolution de la formule du produit étalée sur le temps aurait probablement été plus efficace, certains suspectent que la société a volontairement orchestré ces changements abrupts afin de présenter un nouveau produit qui revivifierait l'attrait pour la ligne classique. Le président de la Compagnie répondra : « Nous n'étions ni assez intelligents ni assez stupides pour cela ».

วันพฤหัสบดีที่ 17 มกราคม พ.ศ. 2551

Pirate



Le mot pirate vient du mot grec πειρατης qui vient à son tour du verbe πειραω signifiant « s'efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l'aventure ».

Un pirate est une personne qui pratique la piraterie. La piraterie est la pratique, aussi vieille que la navigation, qui a pour objet l'attaque d'une embarcation dans le but de voler son chargement, et parfois le bateau tout entier. Cependant, les pirates ne se limitaient pas seulement aux autres bateaux mais parfois attaquaient des petites villes côtières. Le mot « pirate » est rattaché aux actions en mer sans l'aval d'une nation souveraine, contrairement aux corsaires, capitaines d'embarcation privée travaillant pour le compte d'une nation ou d'une personne importante dans la société. La piraterie maritime connut son apogée durant le XVIIIe siècle puis a peu à peu disparu, dû au pouvoir grandissant des nations sur toutes les régions du monde. Beaucoup d'anarchistes se sont inspiré de la philosophie des pirates qui consistait à s'exiler de toute nation afin de mener une vie plus libre.

Malgré son origine maritime, le mot pirate est mentionné dans des contextes différents, tels que les « pirates de la route », que l'on appelait autrefois « voleurs de grand chemin ».

Par glissement sémantique, un pirate informatique désigne un individu s'adonnant à des détournements de fonds effectués par Internet, ou des copies d'œuvres sans respecter le droit d'auteur ou le copyright. Il en existe d'autres formes plus crapuleuses comme l'hameçonnage, qui consiste à usurper une identité, le plus souvent corporative.

On parle parfois de pirates dans le cas d'actes politiques et terroristes : c'est le cas des pirates de l'air. Toutefois, il s'agit ici d'une déformation du sens de pirate : l'absence de l'intérêt lucratif d'une action terroriste fait que l'on ne peut pas réellement lier ces malfaiteurs aux véritables pirates.

Historique de la piraterie maritime
La piraterie est un corollaire du commerce maritime et existait déjà dans l'Antiquité. Toutes les civilisations anciennes ayant possédé une marine l'ont pratiquée, les Phéniciens comme les Mycéniens.

Jules César eut lui-même à pâtir de l'activité des pirates. Lors d'un voyage vers l'Orient entre les années 75 av. J.-C. et 74 av. J.-C., il fut capturé par ceux-ci, à hauteur de l'île de Pharmacuse, à proximité de la ville de Milet en Asie Mineure. Dès sa libération contre rançon, il entreprit de se venger. Après avoir réuni en toute hâte une flottille, il surprit et captura les pirates qu'il fit exécuter par la suite. Pompée se rendit célèbre en nettoyant la Méditerranée des pirates ciliciens.

Organisation sociale
Les pirates des siècles passés sont imaginés menant une vie romantique de rebelles intelligents et rusés, agissant en groupe en dehors de la vie régie par les lois et les obligations, telle que nous la connaissons aujourd'hui. En réalité, peu de pirates mangeaient à leur faim ou devenaient riches, la plupart sont morts jeunes, car les provisions emportées étaient infestées de rats et d'autres petites bêtes.

Toutefois, certains aspects de l'organisation des pirates sont surprenants. Contrairement aux sociétés occidentales de l'époque, de nombreux clans de pirates fonctionnaient comme des démocraties limitées : on élisait et remplaçait les dirigeants, par exemple. Le capitaine d'un bateau pirate était souvent un combattant féroce en qui l'équipage avait confiance, plutôt qu'un chef autoritaire issu d'une élite aristocratique. C'était souvent le maître de timonerie, surnommé « le second » ou « le bosco », qui était responsable de l'équipage et qui était chargé de faire régner l'ordre jour après jour, sauf pendant les batailles où c'est le capitaine qui donnait les ordres.

De nombreux groupes de pirates partageaient tout le butin qu'ils obtenaient, en suivant un schéma plutôt compliqué dans lequel chaque homme recevait la part qui lui était réservée. Les pirates blessés au cours d'une bataille recevaient même parfois une prime spéciale. De plus, plusieurs ouvrages relatent le rapport de force très juste entre le capitaine d'un navire et les autres lors d'une victoire. En effet, le butin était partagé de manière à ce que le capitaine reçoive autant que les autres, tout au plus 1,5 fois ou deux fois plus que les autres, mais jamais plus[1].

Les pirates avaient choisi d'être bannis des sociétés traditionnelles, notamment parce que la vie de marin était particulièrement pénible, dangereuse et que la discipline à bord était particulièrement dure. Nombres de marins n'avaient pas réellement choisi ce métier, soit qu'ils aient été vendus comme mousses à un capitaine, ou qu'ils aient été enrôlés de force par la presse, un système largement employé par les Britanniques. Il arrivait souvent qu'ils libèrent des esclaves trouvés dans les navires capturés, les incorporant à leur équipage ou les déposant à terre.

Cependant, ces pratiques égalitaires ne se limitaient qu'à très peu des aspects de la vie des pirates, et n'atténuaient pas réellement la rudesse de leur mode de vie.


Stéréotypes sur les pirates
Le pirate est souvent dépeint avec une balafre au visage, borgne avec un cache sur l'œil, et amputé d'une main, remplacée par un crochet. Il a aussi souvent perdu une jambe à cause de la gangrène ou d'un boulet, et s'appuie alors sur une jambe de bois.
Tout au début, chaque bateau de pirates avait son propre drapeau, et les victimes ne savaient pas ce que cela voulait dire. Peu à peu, les drapeaux sont devenus généraux et ils avaient chacun une signification différente.
Les pirates utilisent un drapeau noir représentant des ossements humains (comme le Jolly Roger et ses dérivés), car ils sont réputés pour ne pas faire de prisonniers.
Les pirates cachent leur trésor sur une île et ils marquent son emplacement sur une carte au trésor.
Les pirates sont souvent accompagnés d'un perroquet.
Le capitaine est un homme avare, cruel et méchant qui rafle la majorité du butin.

วันอังคารที่ 15 มกราคม พ.ศ. 2551

Crayon Shin-chan


Crayon Shin-chan (クレヨンしんちゃん, Kureyon Shinchan?) is a Japanese manga and anime series written by Yoshito Usui. The title is commonly transliterated as either "Crayon Shin Chan" or "Crayon Shin-Chan" and is sold worldwide. The series follows the antics of five-year-old Shinnosuke Nohara and his parents, neighbors, friends, etc., and is set in Kasukabe, Saitama Prefecture, Japan. It is called "Crayon Shin-chan" because "crayon" signifies the fact that Shin-chan goes to kindergarten. "Shin-chan" is the affectionate name for the main character.

Crayon Shin-chan first appeared in a Japanese weekly magazine called Weekly Manga Action, which is published by Futabasha. Crayon Shin-chan began broadcasting on TV Asahi on April 13, 1992, and has also been aired by the anime television network, Animax across Japan, Hungama TV in India, and in Latin America.

Much of the humor in the series stems from Shin-chan's occasionally weird, unnatural and inappropriate use of language, as well as from his inappropriate behavior. Therefore much of this humor is untranslatable for Western readers and viewers, and a few jokes can't even be translated into other East Asian languages. In Japanese, certain set phrases almost always accompany certain actions; many of these phrases have standard responses. A typical gag involves Shin-chan confounding his parents by using the wrong phrase for the occasion; for example, saying "welcome home!" when he arrives instead of "I'm home!".

During the beginning of the series, the TV show was mostly based on the storyline in the comic books. As the show progressed, more and more episodes became anime-original.

Shin-chan in other countries
Crayon Shin-chan is also very popular in many other countries, especially East Asian countries where many of the jokes can be translated (that is, if they aren't censored).

In China, the show and title La Bi Xiao Xin (traditional Chinese: 蠟筆小新; simplified Chinese: 蜡笔小新; pinyin: làbǐ xiǎoxīn) can be viewed on local channels mostly uncensored and well translated. Despite the fact that legal DVD sets and comics are published, most manga/videos bought in China are counterfeits as with Shinchan merchandise. Shinchan merchandise are especially popular among teenagers who often have them as accessories. (eg. cell phone straps) His visage can also be seen next to Doraemon, Garfield, Pokemon and Disney characters in video and toy stores.

In Taiwan, the publisher of Crayon Shin-chan is Tong Li Comics. A Chinese subtitled version of Crayon Shin-chan in Japanese premiered in Taiwan on ETTV on April 13, 1992

In Vietnam, the series' first 5 books were released in July - August 2006. However, Crayon Shinchan received very bad reaction from the Vietnamese society due to some impertinent scenes contained within the books especially for sexual-related stories (starting from The Workers Newspaper)[1]. Even, VTV (one of the two nationwide broadcasting systems) gave really negative criticism on the series in its main news program. As a result, Kim Dong publisher (distributor of Shinchan's stories in Vietnam) must stop releasing the series. [2]

In South Korea, the show and comics, titled 짱구는 못말려 (Jjanggu the Unstoppable, literally), are also tremendously popular. Shin-chan's name is changed into "Shin Jjanggu"(신짱구), which is coined by his original Japanese name and the Korean word "jjanggu"(짱구) for "protruding forehead." In Korea, the animated version is severely censored - compared to the original Japanese version. Most children in South Korean consider it a kids' cartoon, since many toys and website games there center around 짱구 and is represented as an icon for childish fun there. Scenes revealing Shin-Chan's genitals are mostly censored, with exception to few scenes in which exposure is inevitable, and only few scenes with his buttocks shown remain. Some episodes explicitly displaying adult material are all censored, and all mature-themed jokes in the original Japanese version are dubbed into rated-G jokes in Korean to make the series more suitable for children, who were considered the main audience for the show in Korea. However, the comic book version is mostly uncensored, labeled as "for 19 or above."

Shin-chan is one of the most popular anime characters in Indonesia. The Indonesian actor who dubbed Shin-chan's voice (a man aged about twenty but looks like a 12 year old because of a genetic defect) has released multiple records and is even said to resemble Shin-chan. The anime itself was extremely popular yet controversial. It is the first animated show to have a BO (an Indonesian equivalent to the United States rating "PG"). All the dubbers of the anime found success thanks to the show.

Shin-chan found a devoted following in Spain, where the show is broadcast through Cartoon Network, Antena 3 and several autonomic channels in five different languages: Valenciano, Catalan, Euskara, Galician and Castilian/Spanish. It has proved so successful that several Shin-chan movies have seen a theatrical release nationwide. Also, Spain is the only country outside Japan where a Game Boy Advance game [3] based in the character was released (in 2005 by publisher Atari), with a sequel to follow in Q3 2006 [4]. Despite its success, some TV channels had to move the show to night programming or drop it completely after complaints by parents associations who claimed Shin-chan was not appropriate for children, the biggest followers of the show. Yoshito Usui visited Barcelona in 2004 in order to promote the Spanish release of the manga, when the show was already airing on Catalonia's public television channel TV3. Usui was so impressed by Shin-Chan's popularity he decided to thank his Spanish followers [5] by making an episode that takes place in Barcelona.

Shin-chan is also very popular in the Netherlands, on JETIX. His name is spelled: Shin Chan.

In Malaysia, Shin Chan's comic is titled as Dik Cerdas, which roughly means "brilliant kid". Shin Chan's voice in the Malay language version of the anime happens to be voiced by a 15-year-old. Like in South Korea, pictures revealing Shin-Chan's genitals were all censored by cutting the scenes. Mandarin versions however, are not as heavily censored. They are rarer, however and can only be found in places with high Chinese speaking populations.

This show was broadcast in the Philippines, uncensored and dubbed in Filipino. Shin-Chan was voiced by Andrew E., a local rapper notorious for his suggestive lyrics. For some reason, his mother was called "Carmen",his father was called "Bert" and his dog was named "Puti" which means white.

In Latin America, Shin-chan was originally shown on Fox Kids / JETIX in 2003, but was later moved to a new channel at the time, Animax, in mid 2005. There the episodes are shown weekdays, 3 to 4 times a day, and are dubbed over the English edited versions of the anime.

In India Shin Chan is aired on Hungama TV. Shin Chan is growing its fame rapidly in India. Bō is renamed to Suzuki for some reason. For promoting other shows on Hungama TV, the show parodies other shows like Doraemon, which airs just before Crayon Shin-chan. Because it is dubbed in Hindi, the Japanese songs are changed into popular Bollywood numbers. Hungama TV has started airing new episodes from 21st April.

วันอาทิตย์ที่ 6 มกราคม พ.ศ. 2551

Ganesh


Dans l’hindouisme, Ganesha, Ganesh souvent appelé Ganapati dans le sud de l’Inde - « le seigneur des troupes de divinités » ou mieux « le seigneur des catégories » - est le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir. C’est le dieu qui lève les obstacles. Il est le fils de Shiva et Pârvatî, l’époux de Siddhî, le succès et de Riddhî, la richesse. Il joue un rôle important dans le tantrisme.

Représentation ou mûrti
Traditionnellement représenté avec un corps de gros homme de couleur rouge possédant généralement quatre bras et une tête d’éléphant à une seule défense, son vâhana ou véhicule est un rat ou une souris, Mûshika. Ce dernier symbolise parfois le dieu à lui seul, comme peut le faire Nandi pour son père. Les deux se complètent, l’éléphant massif, puissant et réfléchi, le rat petit, mobile et malicieux, ont ainsi tous les atouts nécessaires pour résoudre les problèmes du monde.

Les attributs les plus fréquents de Ganesh sont :

la hache (parashu), arme classique de Shiva, détruit désir et attachement, et donc supprime agitation et chagrin.
Le nœud coulant ('pasha) qui sert à capturer l’erreur.
L’aiguillon à éléphant (ankusha) symbole de sa maîtrise sur le monde.
La défense cassée connaît plusieurs interprétations. Un mythe raconte que Ganesh l’utilisa pour écrire les Veda ou le Mahâbhârata sous la dictée de Vyasa. C’est la raison pour laquelle on appelle aussi Ganesh Ekadanta (de ek, une et danta, dent), celui qui n’a qu’une défense.
La mâlâ, une guirlande ou un chapelet comportant 50 éléments, les 50 lettres de l’alphabet sanskrit
Le gâteau (modaka) ou le bol de friandises (modaka-patra), la douceur qui récompense le chercheur de vérité.
Dans le sud de l’Inde et au Sri Lanka, Ganesh tient parfois un fruit dans sa main, une mangue ou un citron. On connaît, particulièrement au Népal, des représentations de Ganesh à plus de quatre bras et plus d’une tête, souvent reliées au tantrisme.

Ganesh est la plus souvent assis, sur un trône de lotus, la jambe gauche repliée, la jambe droite pendante, dans une posture décontractée. Mais il peut être représenté dansant : n’oublions pas que son père Shiva est Nataraja, le roi de la danse. On le trouve aussi parfois allongé sur un sofa, un livre ouvert devant lui.

Symbolisme
Ganapati est un des symboles de l’identité entre le macrocosme et le microcosme, entre le divin et l’humain. Cette symbolique se retrouve dans les tailles respectives de Ganesh, l’éléphant, le plus grand animal terrestre et son vâhana, la souris, un très petit mammifère.

Dans sa représentation, la partie inférieure est la partie humaine et la partie supérieure, la tête, est la partie éléphantine et divine. Il est un homme mais son esprit est à l’image du cosmos, il peut donc, par la puissance de la pensée, écarter les obstacles de l’ignorance et comprendre la nature de l’Univers.Il porte parfois un cobra royal en cordon ou sous forme de ceinture. Quand il est porté sur la tête, c'est un symbole de protection.

Genèse
Les histoires qui expliquent comment Ganesh obtient sa tête sont nombreuses et diverses. Souvent dérivées du Shiva Purâna, elles racontent que Shiva, rentrant d’une longue période de méditation dans l’Himalaya, trouva un jeune homme barrant la porte de sa maison pour l’empêcher d’entrer tandis que Pârvatî prenait son bain. Le jeune homme était le fils que la
(demi-)déesse s’était conçu, au moyen de la poussière et des onguents qu’elle avait raclé de sur sa peau, pour lui tenir compagnie durant sa solitude. Furieux de se voir interdire l’entrée de sa maison, Shiva sortit son épée et coupa la tête de son « fils » qui roula au loin et devint introuvable.

S’apercevant de cela, Pârvatî lui raconta toute l’histoire et, inconsolable, exigea qu’il redonne vie à son fils sur le champ. Shiva promit qu’il remplacerait la tête par celle de la première créature qui se présenterait. Un éléphant passa... Par cet acte, et bien que Ganesh ait été conçu sans lui, Shiva assume sa paternité. Cet épisode aurait, selon certains, une symbolique très précise : le fait qu'il faille "trancher la tête" pour accéder à la "Shakti", représentée par Parvati, c'est-à-dire que l'intellect doit se retirer pour contacter l'énergie divine.

Selon une légende tamoule de Kânchîpuram, la tête d’éléphant serait due au fait que lors des ébats ayant conduit à la conception de l’enfant divin, Shiva et Uma (Pârvatî) avaient adopté la forme d’un couple d’éléphants.

Dans une autre histoire, Pârvatî présenta leur fils à Shiva qui ouvrit son troisième œil et transforma sa tête en cendres. Brahmâ demanda alors de remplacer cette tête et comme un éléphant vint à passer...

Pour ce qui est de la défense cassée, on raconte qu’une nuit Ganesh tomba de son rat et se cassa une défense. En voyant cela la lune éclata de rire. Ganesh lui lança alors la défense brisée, et depuis ce jour lors des processions en l’honneur de Ganesh on évite de regarder la Lune.